Publié le : 05 août 20214 mins de lecture

Seront-ils la nouvelle frontière du web mobile ?

Découvrez dans cet article ce que sont les mobtas et comment ils fonctionnent.

C’est un sujet qui n’a jamais été abordé sur Blographik, et grâce à Marco Ronchese, auteur invité de ce blog, on a maintenant une idée plus claire de ces nouveaux services pour le web mobile.

La nouvelle frontière du web mobile

Appelés mobtags, ils constituent l’évolution du code-barres traditionnel et représentent la nouvelle frontière du web mobile.

À première vue, ils apparaissent comme de curieux « dessins », monochromes ou de différentes couleurs, et peuvent être « lus » (ou plus précisément « décodés ») par votre téléphone portable équipé d’un appareil photo et d’un logiciel spécial.

Le contenu de ces codes est varié : On peut entrer un texte libre, une url, une carte de visite ou plus encore.

Il en existe de nombreux types et chaque code possède son propre lecteur spécifique. Parmi les plus populaires, on trouve le code QR (Quick Response), un code-barres bidimensionnel, initialement utilisé pour la gestion des entrepôts, et aujourd’hui l’un des codes intelligents les plus utilisés.

ShotCode a connu un certain succès, également utilisé par Heineken et faisant l’objet d’un article sur Punto Informatico suite à la commercialisation d’une ligne de t-shirts avec code imprimé. Microsoft a également fait son entrée sur ce marché avec le HCCB (ou plus connu sous le nom de Microsoft Tag), un code à haute capacité et des couleurs vives.

D’autres codes propriétaires sont : BeeTag, EZcode, Aztec Code, etc.

Pour plus d’informations, on vous renvoie à wikipedia (celui en anglais et mieux documenté) et à un site qui traite exclusivement de ce sujet : Codmmunity.com.

Contenu

Comme on l’a dit précédemment, ces codes peuvent stocker différents types de contenu, il appartiendra ensuite au programme de lire le contenu et d’effectuer l’action la plus appropriée.

Commodité

L’avantage de cette approche est que l’utilisateur, au lieu de devoir taper manuellement (et si l’appareil n’est pas équipé d’un clavier qwerty, c’est très fatigant) l’adresse de la ressource qu’il recherche, n’a qu’une photo et une attente de quelques secondes.

Vous bénéficiez d’autres avantages tels que l’absence d’erreurs de frappe et la possibilité d’insérer des urls riches en variables sans avoir à vous inquiéter.

Vous pouvez donc créer des services rapides et intuitifs (comme l’achat d’un billet d’avion depuis votre téléphone portable) qui ne seraient pas possibles sans les codes-barres.

Générer des codes

Mais nous en arrivons maintenant au sujet qui nous intéresse le plus :

C’est très simple, vous devez trouver un générateur de code et entrer votre url.

On vous renvoie à une liste de générateurs et aussi de lecteurs : Codmmunity.com.

Cependant, le meilleur générateur de codes QR se trouve sur ce site même.

Le processus de création des codes est très simple et rapide.

Toutefois, vous devez faire attention aux licences des générateurs qui, souvent, ne permettent pas une utilisation commerciale.

En outre, vous pouvez utiliser des bibliothèques pour différents langages de programmation (comme zxing écrit en java) ou, tout simplement, utiliser le suprême google qui avec gcharts offre également la génération de codes qr.

Conclusions

L’utilisation des codes bidimensionnels en Italie est encore limitée (également en raison des tarifs assez élevés qui existaient il y a encore peu de temps), mais elle est très répandue dans les pays étrangers, notamment au Japon, où le trafic généré par ces codes représente 80 % du trafic total.

Cette technologie offre des possibilités infinies, il ne tient qu’à nous et à notre créativité de les exploiter.